Ce week-end, j’ai passé un chouette moment avec mon filleul.
Entre deux jeux (et quelques bonbons 🍬), il m’a confié — un peu timidement — que certains camarades n’étaient pas toujours tendres avec lui : moqueries, petites piques « pour rigoler », mises à l’écart…
Sur le moment, mon cœur s’est serré 💔. Et une idée m’a traversée :
Est-ce qu’on réalise à quel point certains schémas de l’école se retrouvent… au travail ?
À l’école, c’est « pour rigoler » 🎈
Un enfant devient doucement la cible.
Une blague ici, un surnom moqueur là, des rires étouffés à la récré…
Ça commence « gentiment » (en apparence), et puis ça s’accumule. Jusqu’à devenir lourd. Blessant. Usant.
Le pire ?
C’est que bien souvent, ceux qui participent ne mesurent pas vraiment l’impact de leurs gestes.
Ils suivent le mouvement, « parce que tout le monde le fait », parce que ça fait rire les camarades… sans réaliser qu’ils peuvent abîmer la confiance en soi de quelqu’un durablement. 😞
Et au travail alors ? Quels sont les mécanismes de harcèlement ? ☕🏢
Au travail aussi, parfois, certains retombent en mode « collège ».
Sauf qu’au lieu de chips et de cartables, c’est autour de la machine à café que ça murmure. ☕
Le truc classique : ça commence pareil : « juste pour rigoler ».
Une vanne par-ci, une moquerie par-là, et hop, c’est l’effet boule de neige.
Tout le monde rigole, ça suit le mouvement, personne ne se demande si toi, au milieu, tu passes vraiment un bon moment.
Est-ce que les gens se rendent compte de l’impact que ça a ?
Pas toujours. Souvent, l’effet de groupe déconnecte du réel : tant que tout le monde suit, c’est que c’est « ok »… (spoiler : non).
C’est un phénomène humain ultra-classique. Quand on regarde l’Histoire, c’est aussi ce mécanisme qui a permis à des groupes extrémistes d’agir sans conscience : sous prétexte de « suivre le mouvement », certains ont cautionné des trucs hallucinants. 😬
Moralité : ce n’est pas parce qu’un groupe valide quelque chose que c’est juste.
Et toi, dans tout ça, tu rentres chez toi avec cette sensation lourde au fond du ventre. Et tu commences à douter… alors que franchement, le problème n’est pas chez toi.
Il faut être clair : ce n’est pas ton sérieux, ta discrétion ou ton intégrité qui posent problème. C’est ceux qui ont besoin d’écraser pour exister.
Alors, que faire si tu te sens visé(e) ?
À l’école, comme au travail :
✅ Déculpabiliser : ce que tu ressens est 100 % légitime.
✅ Mettre des mots : en parler à quelqu’un de confiance.
✅ Te protéger : mentalement et, si besoin, officiellement.
✅ Te rappeler : ton respect et ta valeur ne dépendent pas de ton « humour » ou de ta « capacité à encaisser ».
Tu as le droit d’être respecté(e) sans avoir à « prendre sur toi ».
En résumé : les mécanismes de harcèlement…🧡
Que ce soit dans une cour de récré ou en salle de réunion, une vérité reste la même : On ne construit rien de beau en rabaissant les autres.
Si tu traverses une situation toxique :
➡️ Ce n’est pas toi qui dois changer pour supporter.
➡️ Ce n’est pas à toi de « rendre l’ambiance plus légère ».
➡️ C’est aux autres d’apprendre à grandir.
Et toi, tu n’as rien à prouver pour mériter d’être traité avec respect. ✨
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Cet article est simplement une réflexion générale sur un sujet qui touche de nombreuses personnes. Il ne s’agit en aucun cas de viser une situation spécifique, mais plutôt d’ouvrir le dialogue autour de comportements qui peuvent parfois passer inaperçus.